Fils de clerc de notaire et originaire de Stavelot, il émigre au décès de son père à Pepinster en tant que fils aîné et doyen de la famille RASKIN.
Cheminot, il sera responsable de la gare de Trooz et contribuera à l'entrée au Chemin de Fer Belge de ses 3 frères.
A la première guerre mondiale, Louis RASKIN est mobilisé avec le grade de sous-officier (brigadier d'artillerie) et rejoint la garnison du Fort de Fléron où il est fait prisonnier le 14 août 1914, soit peu après l' entrée de l' armée allemande sur le territoire belge.
Il est alors déporté en Allemagne en tant que prisonnier de guerre et contraint au travail.
Forte tête, il ne se laissera pas dominer, ni humilié par l'occupant allemand et survivra d' abord au travail dans les mines de sel avant d' être astreint au travail chez les bûcherons jusqu'à ce que mort s'ensuive.
Il décède à Verden (Allemagne) au Lazareth le 3 août 1916.
En son honneur, son neveu portera le même prénom, soit Louis RASKIN, né à Verviers, le 29 décembre 1922, lequel assistera par ailleurs au rapatriement de son corps en Belgique dans la seconde moitié des années 20 où les honneurs militaires lui seront rendus sur le parvis de l' administration communale de Pepinster.
Louis RASKIN, vétéran de la première guerre mondiale repose depuis lors dans la crypte du monument militaire érigé au cimetière de Pepinster.
En l'honneur à mon oncle
Louis RASKIN, né le 29 décembre 1922
Réfractaire et résistant armé 1940-1945
Membre de la FNC Chaudfontaine "Sections réunies" et porte-drapeau
Louis RASKIN, né à Stavelot, le 15 octobre 1889